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The House of Fear (La Maison de la peur) de Roy William Neill (1944)
Ils
sont sept riches retraités qui vivent dans un manoir écossais et se sont
baptisé « le club des bons camarades ».
La première fois que l’un d’eux
reçoit une enveloppe anonyme contenant sept pépins d’orange, ils s’esclaffent,
tous croyant à une plaisanterie.
Mais le soir même, le destinataire
de la lettre est tué dans un accident de voiture.
Et lorsque, le lendemain, une
deuxième enveloppe arrive contenant six pépins d’orange, plus personne ne rit,
tout particulièrement le destinataire de l’enveloppe qui meurt le jour suivant.
Celui qui ne rit pas non plus, c’est
Chalmers, un agent d’assurances, car chacun des « bons camarades » a
souscrit une assurance-vie au bénéfice des autres et cette affaire pourrait lui
coûter très cher !
C’est pourquoi, il demande à Sherlock Holmes de
l’aider.
Celui-ci
est la libre adaptation de la nouvelle d’Arthur Conan Doyle L’Aventure des
cinq pépins d’orange.
Ce dixième opus se situe dans une
ambiance écossaise « comme on les aime », très « gothique »
et, comme toujours, la lumière est très belle, surtout lorsqu’elle est signée,
comme ici, Virgil Miller.
Le scénario est signée Roy Chanslor,
scénariste à la chaine pour séries B et auteur du roman Johnny Guitar,
un très très très mauvais roman-western, sublimé par Philip Yordan qui ne garda
(et c’est heureux !) pas grand-chose dudit roman dans son adaptation qui
fut tournée par Nicholas Ray.
Ici, l’intrigue est de type Les 10
petits nègres dans lequel les membres d’un groupe sont assassinés un par
un. On s’attend, comme dans le roman précité d’Agatha Christie, à ce que ce
soit un des sept « bons camarades » qui ait planifié le meurtre de
ses six amis. Mais la réalité sera… plus compliquée !
Le personnage de Watson a un rôle un
peu plus intéressant et un peu plus « actif » que d’habitude tout en
étant moins balourd.
Cette Maison de la peur fait
donc bien partie des plus plaisants et des plus intéressants de cette série de
14 films des Sherlock Holmes Fox-Universal avec Basil Rathbone et Nigel Bruce.
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