vendredi 5 juin 2020

Face à la nuit


Xingfu chénagshi (Face à la nuit) de Ho Wi-ding (2018)
Un homme défenestré s’écrase au pied d’un immeuble. En 2049, le suicide est considéré comme antipatriotique. Zhang-Dong Ling passe, indifférent, à côté de la foule de badauds et du suicidé. Il va interrompre le concours de danse auquel participe sa femme. Après avoir été brutalement mis dehors de la salle de bal, il va chez une prostituée qui lui vend un revolver. Puis, il se rend à l’hôpital où Shi-Zei Wei, le ministre de la santé, est soigné. Ling le tue.
En 2016, Zhang-Dong Ling est une jeune flic prometteur. Il aide des collègues à l’arrestation d’une kleptomane française. Mais sa femme couche avec son capitaine, Shi-Zei Wei, futur ministre de la santé.
En 2000, « Big Sister » Wan fait partie d’un gang. Mais elle est notoirement en bout de course. Surveillée par la police, elle est poursuivie, puis arrêtée en même temps qu’un jeune voleur de scooter, Zhang-Dong Ling.
25 juillet 2019
La qualité de base d’un film devrait être que ce film est perceptible par le public sans qu’on ait rien vu et rien lu au préalable.
Ici, sans un « mode d’emploi », le film n’est plus compréhensible qu’à sa moitié et c’est là qu’il devient intéressant.
Mais, du coup, on a perdu la première moitié.
Il aurait été très simple et largement suffisant d’indiquer au début de chaque séquence chacune des trois années des trois parties du film : 2049, 2016, 2000.
Je ne peux donc pas juger sereinement d’un film que, faute d’une vision claire (je me suis assoupi « en plus du reste »), je ne vais pas en dire plus pour le moment.[1]
Et je pense que, si c’est possible je vais essayer de revoir le film le plus tôt possible…
7 août 2019
Une semaine et demi plus tard, j’y suis donc retourné. Mais je me suis aperçu que le sommeil ne m’avait pas fait louper grand-chose.
En fait, je crois de plus en plus avoir un problème avec le cinéma contemporain et, peut-être, particulièrement avec le cinéma asiatique et ses plans interminables qui finissent par être… soporifiques.
Alors évidemment, on comprend mieux la deuxième fois !
Mais tout cela reste globalement ennuyeux, bien que l’argument de base (toute une vie « à l’envers ») eût pu donner un film passionnant !


[1] Pour la petite histoire, rappelons que le jeudi 25 juillet fut pour ceux qui, comme moi, n’apprécie pas du tout la chaleur, un jeudi noir au cours duquel le thermomètre sur la capitale atteint la chaleur de 42 °, record absolu jamais enregistré sur Paris.

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