samedi 13 juin 2020

La Griffe sanglante


La Griffe sanglante - Film (1944) - SensCritique ***
The Scarlett Claw (La Griffe sanglante) de Roy William Neill (1944)
Sherlock Holmes et le docteur Watson sont au Québec pour un colloque sur l’occultisme au cours duquel Holmes s’oppose à Lord Penrose qui est persuadé qu’un monstre « occulte » sévit dans le village qu’il habite près de Québec, La Mort Rouge, alors que le détective ne croit pas en cette présence occulte.
Mais le jour même, Holmes reçoit une lettre de Lady Penrose qui craint pour sa vie, alors qu’on apprend en même temps qu’elle a été assassinée.
Malgré l’opposition de Lord Penrose, Holmes décide d’enquêter.
Toute cette série des Sherlock Holmes, seul « serial » cinéma sonore[1] mettant en scène le détective d’Arthur Conan Doyle, se départage en deux catégories : les histoires originales et les adaptations, plus ou moins libres, des œuvres d’Arthur Conan Doyle.
La Griffe sanglante n’est pas issue d’une nouvelle de Conan Doyle. Il dure 71mn ce qui est, pour la série, une durée assez longue puisque, globalement, les Sherlock Holmes de la Universal ne durent pas plus d’une heure.
Cependant, « la lande » hantée par une créature recouverte de phosphore, rappelle bien sûr le premier film de la série (et le plus connu), Le Chien des Baskerville.
Autre référence (mais cette fois, elle est très énigmatique !), la séquence d’ouverture qui rappelle de façon étrange… celle de La Main du diable de Maurice Tourneur, une production Continental que Roy William Neill ne pouvait pas avoir vue !
La photo de George Robinson est très belle, bien que moins chatoyante que celle de Virgil Miller pour La Perle des Borgia.
L’interprétation est très bien, bien qu’un peu datée ! Et le film fait partie des « plutôt agréables » de la série.




[1] Cette série s’étend de 1939 à 1946, alors que la télévision n’existait pas.

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