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The Scarlett Claw (La Griffe sanglante) de Roy William Neill (1944)
Sherlock
Holmes et le docteur Watson sont au Québec pour un colloque sur l’occultisme au
cours duquel Holmes s’oppose à Lord Penrose qui est persuadé qu’un monstre « occulte »
sévit dans le village qu’il habite près de Québec, La Mort Rouge, alors que le
détective ne croit pas en cette présence occulte.
Mais le jour même, Holmes reçoit une
lettre de Lady Penrose qui craint pour sa vie, alors qu’on apprend en même
temps qu’elle a été assassinée.
Malgré l’opposition de Lord Penrose, Holmes décide
d’enquêter.
Toute
cette série des Sherlock Holmes, seul « serial » cinéma sonore[1]
mettant en scène le détective d’Arthur Conan Doyle, se départage en deux
catégories : les histoires originales et les adaptations, plus ou moins
libres, des œuvres d’Arthur Conan Doyle.
La Griffe sanglante n’est pas issue d’une nouvelle de Conan Doyle. Il
dure 71mn ce qui est, pour la série, une durée assez longue puisque,
globalement, les Sherlock Holmes de la Universal ne durent pas plus d’une
heure.
Cependant, « la lande »
hantée par une créature recouverte de phosphore, rappelle bien sûr le premier
film de la série (et le plus connu), Le Chien des Baskerville.
Autre référence (mais cette fois, elle
est très énigmatique !), la séquence d’ouverture qui rappelle de façon
étrange… celle de La Main du diable de
Maurice Tourneur, une production Continental que Roy William Neill ne pouvait
pas avoir vue !
La photo de George Robinson est très
belle, bien que moins chatoyante que celle de Virgil Miller pour La Perle des Borgia.
L’interprétation est très bien, bien
qu’un peu datée ! Et le film fait partie des « plutôt agréables » de
la série.
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