Wrong Cops (2013) de Quentin Dupieux
Ils font partie d’une brigade
particulièrement ripou du L.A.P.D. (Los Angeles Police Department).
Duke terrorise les passants et deal de l’herbe qu’il
cache dans des cadavres de rats.
Rough, jeune flic très bas de plafond, compose de la
(mauvaise) musique (électro).
De Luca, lui, oblige les belles femmes à montrer
leurs seins sous la menace de son revolver.
Lorsque Duke oblige David Dolores Frank à le suivre, il ne peut pas
savoir qu’il va blesser mortellement un homme.
« Le mélange est lourd, indigeste, mais c’est bien ce qui donne
son génie à cet aberrant machin... ». Dupieux serait donc un génie lourd et
indigeste. Bigre !
Beaucoup plus
simplement, comme disait je ne sais plus trop qui, depuis que les bourgeois se
sont planté au 19ème siècle dans leurs jugements définitifs sur les
impressionnistes, plus c’est bizarre, moins ils comprennent, plus ils
applaudissent.
Quentin
Dupieux est surtout connu pour sa musique électro (lourde et indigeste, mais
également indigente) : les compositions de Rough dans le film, présentées
comme très mauvaises, sont de Dupieux qui signe ses musiques sous le pseudonyme
de Mr Oizo.
Alors on peut
y voir du 25ème degré. Mais mon sens de l’humour bloquant au 20ème,
pour moi, ça ne passe pas !
Selon le
principe du + et + = +, + et - = -, - et + = -, - et - = + qu’on nous
expliquait quand j’étais très jeune par « les amis de mes amis sont mes
amis » etc…, soit on fait un film intelligent avec des cons qu’on
montre comme des cons, soit on fait un film con avec des gens intelligents
qu’on montre comme des cons, soit on fait un film con avec des cons qu’on
montre comme des gens intelligents, soit on fait un film intelligent avec des
gens intelligents qu’on montre comme des gens intelligents.
Ici, on fait
un film con avec des cons qu’on montre comme des cons : ça ne peut pas
coller ! Et puis toute cette connerie finit par donner la nausée et le
tournis.
Dupieux se
paie même le luxe d’un décalage chronologique qu’on ressent comme un grossier
clin d’œil au Pulp Fiction de
Tarentino (un autre Quentin).
Mais Wrong Cops est à Pulp Fiction ce que Mon curé
chez les nudistes est aux Vacances de
monsieur Hulot.
Décidément,
je bloque définitivement sur le 20ème degré !
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