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Mystère à Saint-Tropez (2021) de Nicolas Benamou
Claude Tranchant est « producteur phonographique » en cette prolifique année 1970. Avec son épouse Éliane, il se prépare à vivre un été « de folie », comme tous les ans, dans leur villa tropézienne.
Mais on sabote leur décapotable et le milliardaire a un ami « haut placé » (un certain Jacques Chirac) qui intervient pour qu’on dépêche, de Paris, ce qu’il y a de mieux au sein de la Police Nationale.
Mais nous sommes au mois d’août, le chef de la Police ne peut envoyer que le commissaire Boulin, ce qu’il y a de pire au sein de la Police Nationale.
Quand on va voir un « nanar annoncé », on ne peut pas être déçu. Bien évidemment, au niveau réalisation proprement dite, ça ne vole pas très haut.
Pour ce qui est de la mise en scène, on est face à un metteur en scène de boulevard, non de « théâtre de boulevard », mais de « cinéma de boulevard » qui est un genre en soi.
Deux ou trois gags m’ont arraché un vague sourire.
Évidemment, dans ce genre de production, ce qui compte, c’est le casting.
Dans le rôle principal, Christian Clavier est aussi mauvais que d’habitude, comme Vincent Desagnat (qu’on voit heureusement fort peu). Rosy De Palma joue (comme d’habitude) de son prestige d’ex-« Almodovarienne » pour faire (très mal) n’importe quoi.
Benoît Poelvoorde est supportable (il le sera moins dans Profession du père). Thierry Lhermitte joue plutôt bien les utilités.
Les meilleurs, ce sont Virginie Hocq et Gérard Depardieu, mais surtout Jérôme Commandeur qui réussit à être excellent, malgré ce « gag » récurrent d’une voix « prépubère » un peu bête.
Ce qui pourrait nous arriver de pire, ce serait que cet avorton soit l’aîné d’une nombreuse famille, genre Les Aventures du commissaire Boulin. Mais chut… Je n’ai rien dit !
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