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Fa yeung nin wa (花樣年華)(In the Mood for Love) (2000) de Wong Kar-wai
Madame Chan loue une chambre chez madame Suen. Le jour de 1962 où elle emménage, Monsieur Chow emménage dans la chambre voisine.
Le mari de madame Chan et l’épouse de monsieur Chow sont souvent absents pour des raisons professionnelles.
Madame Chan et monsieur Chow ne vont pas tarder à découvrir que leurs conjoints sont amants.
Et ils vont tenter de guérir leur blessure ensemble.
Une très belle femme, accompagnée d’un thème musical joué au violon sur fond de pizzicati devenu célébrissime, va s’acheter des nouilles pendant… 98mn.
Au cinéma, le sommeil me gagne assez facilement et, en dehors de l’obscurité et de la douceur de la climatisation (ou du chauffage), il y a souvent la conjonction film chiant et grosse fatigue.
Mais le principe n’est pas absolu : quelquefois, un film chiant ne m’endort pas. D’autre fois, je dors alors que le film est passionnant.
Dans ce dernier cas, j’y retourne et il arrive que je m’aperçoive que, certes, j’étais fatigué, mais que le film était bel et bien... chiant.
Ici, j’ai tellement dormi que j’y suis retourné le lendemain et… je m’y suis copieusement ennuyé, mais (hélas !) sans dormir. L’honneur est sauf !
Je crois que plus je vieillis, moins je supporte l’esthétique gratuite.
Ce « sublime chef d’œuvre » UNANIMEMENT apprécié, m’est tombé des yeux… au sens propre !
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