**
At the Circus (Un jour au cirque) d’Edward Buzzell (1939)
Jeff Wilson est le patron d’un cirque, mais il doit 10000 dollars à un certain Carter. Ne pouvant le rembourser, Jeff est contraint de lui céder la co-direction du cirque.
Il est prêt à rembourser Carter, car il a réussi à gagner 10000 dollars. Mais Carter, avec l’aide du colosse Goliath, du nain Atome et de la femme-mouche Pauline, vole l’argent.
Wilson est de nouveau coincé, mais Pirelli et Punchy vont chercher de l’aide auprès de l’avocat J. Clever Loophole.
Comme d’habitude, le scénario n’est qu’un très-vague canevas-prétexte qui permet aux trois turbulents frangins de tout casser. Bien que l’admiration excessive de la critique et des cinéphiles ait souvent tourné à la dévotion, il faut bien reconnaître qu’on est gagné par un certain scepticisme devant la répétition de certains gags qui tournent en rond alourdis encore par la logorrhée habituelle des Marx qui peut finir par lasser.
Sans être leur meilleur film (loin de là !), Un jour au cirque fait tout de même partie des réussites du fameux trio avec l’otarie qui conseille Harpo dans une partie de jeu de dames, l’inusable Margaret Dumont et surtout le majestueux gorille qui mène la danse dans le délirant numéro de trapèze volant final.
Comme toujours, le couple de jeunes premiers est nunuche à souhait, mais, en plus, le monsieur est moche et joue comme un sabot. Et comme d’habitude, les numéros musicaux viennent ralentir le tout. Un grand moment tout de même, la chanson de Lydia par Groucho.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire