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Une ravissante idiote (1964) d’Edouard Molinaro
Harry Compton, de son vrai nom Serge Miloukine, d’origine russe et communiste de cœur, est tombé amoureux d’une jeune beauté qu’il voit tous les midis dans le restaurant où il déjeune. Cette jeune beauté, Penelope Lightfeather, est petite main dans une grande maison de couture qui habille Lady Barbara Dumfrey.
Or, Harry travaille pour le KGB et sa mission consiste à voler le dossier « Avalanches » qui se trouve dans le coffre de Sir Reginald Dumfrey. Harry compte bien joindre l’utile à l’agréable en se servant de la compatissante Penelope qui, en dehors de sa compassion et de sa beauté a deux autres qualités très utiles à Harry : son communisme et sa sottise.
Bien sûr, ça ne vaut pas Les Barbouzes. Mais les charmes conjugués de Brigitte Bardot (en Pénélope « plume légère ») et d’Anthony Perkins emportent le morceau, sans oublier les seconds rôles, Grégoire Aslan, André Luguet, Denise Provence et la merveilleuse Hélène Dieudonnée. Il reste avec tout cela une comédie vive et bien filmée, même si certaines situations sont traitées de façon bien poussive et si certains gags, appelés à une certaine récurrence (comme le rire de Bardot au début du film) sont abandonnées sans raison.
Certaines répliques laissent à penser que Georges et André Tabet auraient été en mesure d’être plus brillants dans les dialogues.
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