dimanche 12 septembre 2021

C’est la vie

 

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C’est la vie (2019) de Julien Rambaldi

Antoine Moretti vient d’être nommé obstétricien dans une maternité. Il a l’arrogance des médecins débutants.

Dominique est sage-femme dans cette maternité depuis des années et elle entend bien ne pas se laisser marcher sur les pieds.

Les deux sont compétents, mais, naturellement, la prise de contact n’est pas très bonne.

Pour tout arranger, cinq femmes enceintes à terme arrivent en même temps pour accoucher.

C’est la vie est une comédie comme les critiques aiment bien les détester : c’est un Feel Good Movie.

Il y a, bien sûr, la guéguerre qui oppose la sage-femme bourru et le jeune médecin arrogant, mais on sent bien et on sait bien que tout ça va bien se terminer.

Globalement, tout est possible… ou presque tout, car certaines séquences sont complètement déjantées, comme le match de foot délirant au cours duquel l’arbitre marque lui-même un but pour accélérer la fin du match et aller voir la naissance de son enfant ou lorsque la pédégère survoltée d’une boîte prestigieuse de matériel aéronautique accouche pendant une quadruple conférence « Zoom » qu’elle a organisée entre elle-même à la maternité, le ministre français de la Défense et tout son staff au ministère, les investisseurs arabes aux Émirats et les ouvriers et leurs délégués syndicaux en Nouvelle Calédonie. Et elle va mener tout ça tambour battant entre deux contractions et en faisant la « respiration du petit chien ». Bien entendu, elle a refusé la péridurale pour pouvoir assurer son travail de pédégère tout en continuant son travail de parturiente. Léa Drucker, elle, assure le rôle avec maestria comme d’habitude.

D’ailleurs, tout le casting est au top, à commencer les deux rôles principaux et antagonistes, Nicolas Maury et Josiane Balasko.

Et tous les personnages sont attachants, comme leurs interprètes, y compris l’emmerdeuse un peu hystérique, ce qui est souvent un élément important dans une comédie (voir les personnages féminins de Jean-Paul Rappeneau), interprétée par la toujours excellente Julia Piaton.

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