dimanche 19 septembre 2021

Infidèlement vôtre

 

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Unfaithfully Yours (Infidèlement vôtre) de Preston Sturges (1948)


Sir Alfred de Carter rentre chez lui après avoir dirigé une série de concerts. Il retrouve sa femme Daphné. A la suite d’un malentendu, son beau-frère qu’il n’apprécie guère, a fait suivre Daphné pendant l’absence d’Alfred et il apporte le rapport à celui-ci qui, scandalisé, le jette. Un détective lui rapporte le rapport recollé qu’il brûle, furieux, mettant ainsi le feu à sa loge. Il se rend ensuite chez le détective qu’il insulte et dont il déchire, une fois de plus le rapport : cette fois-ci, il s’agit de l’original.

Mais à force, le doute s’est immiscé dans l’esprit d’Alfred et il est maintenant persuadé que sa femme l’a trompé. Il fait une scène à Daphné juste avant d’aller diriger son concert.

Pendant qu’il dirige Alfred imagine trois attitudes qu’il pourrait avoir devant l’infidélité de sa femme.

Preston Sturges jouit, auprès de la critique française d’une réputation de grand réalisateur de comédies, réputation très largement usurpée. Ses vaudevilles sont souvent poussifs et les scénarios semblent avoir été écrit un peu trop hâtivement à partir d’une idée qui a beaucoup de mal à tenir le temps d’un long métrage.

Ici, en revanche, la réussite est parfaite. Le rythme est vif et le scénario bien structuré. Mais cette réussite doit beaucoup au charme de Linda Darnell et surtout à l’extraordinaire composition du grand Rex Harrison qui en rajoute pour notre plus grand plaisir.

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