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Ibrahim (2019) de Samir Guesmi
Ibrahim traîne avec son copain Achille, spécialiste des petites rapines en tous genres.
Ahmed, le père d’Ibrahim, est écailler dans une brasserie parisienne et il rêve de devenir serveur, mais pour cela, il devrait se faire faire des prothèses dentaires.
Mais Ibrahim s’est fait arrêter à la suite d’un larcin et Ahmed doit faire un chèque pour rembourser ce que son fils a volé : il y laisse tout l’argent qu’il mettait de côté pour ses dents.
J’aurais dû me méfier : les critiques ont vanté le film la bouche en cul de poule, sans visiblement, vraiment y croire.
Il faut dire que l’affection « bourrue et contrariée » entre un père et son fils, c’est le sujet bateau par excellence, donc forcément poussif, donc faux bon sujet.
Il était de bon ton de vanter les films de feue Solveig Anspach : si j’avais personnellement beaucoup aimé Lulu, femme nue, j’avais été beaucoup plus circonspect pour L’Effet aquatique dont Samir Guesmi était le co-interprète principal et franchement sceptique pour Queen of Montreuil (avec Samir Guesmi également).
Visiblement, Guesmi veut ici rendre hommage[1] à Solveig Anspach dont il a su reprendre… toutes les lourdeurs (n’en déplaise, une fois de plus, aux critiques bobos).
On n’est à aucun moment en empathie que ce soit avec le père ou avec le fils et la relation père-fils elle-même n’existe pas. La réconciliation finale entre les deux, outre qu’elle est attendue depuis le début du film est totalement factice et on n’y croit à aucun moment.
Quant au casting, il est convenable sans plus, alors que les deux interprètes principaux (dont le réalisateur) sont franchement mauvais.
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