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Cul-de-sac (1966) de Roman Polanski
Richard et Albert se retrouvent sur une route isolée après avoir participé à un hold-up. Albert est blessé et la voiture est en panne d’essence. Richard part donc seul pour voir où mène cette route.
Elle mène à une presqu’île minuscule dont l’unique habitation est un château occupé par George, un industriel qui a tout quitté pour venir s’installer là et sa femme française, Teresa.
Sous la menace, Richard, qui a un bras cassé, oblige George et Teresa à pousser sa voiture jusqu’à la terre ferme, car la presqu’île, la nuit, devient une île, car la route est submergée par la marée.
Albert est mourant et Richard éructe dans tous les sens. Il serait assez facile de maîtriser les deux minables malfrats, mais George est un lâche. Quant à Teresa, elle éprouve de plus en plus de mépris pour son mari.
C’est assez irracontable : en fait, tout est dans l’atmosphère exceptionnelle de ce huis-clos dans une situation qui semble figée dans le temps. C’est une comédie noire qui a, par moments, un indéniable côté potache.
Cul de sac n’a ni la force de Repulsion, ni le comique du Bal des vampires. Ça a un peu l’air d’une blague et, sans être démodé, le film est très ancré dans son époque où on allait dans le domaine de l’étrange du pire au meilleur. Ici, on est plutôt du côté du meilleur.
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