dimanche 5 décembre 2021

L’Homme de la cave

 

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L’Homme de la cave (2021) de Philippe Le Guay

Simon Sandberg vit avec sa femme Hélène dans un appartement bourgeois de Paris.

Comme cet appartement possède deux caves, Simon décide d’en vendre une à un professeur d’histoire qui vient y stocker ses archives.

Mais Simon, après avoir fait quelques recherches, apprend que ce « professeur », Jacques Fonzic, est un révisionniste plus ou moins « subventionné » par des associations d’extrême-droite.

Et il s’aperçoit qu’en fait, Fonzic vit, dans la cave.

Le début passe plutôt bien, mais comme le souligne le critique des Inrocks (qui n’est pas vraiment mon canard de chevet !) « le scénario déraille très vite, enchainant et jouant sur la bêtise de ses personnages pour développer des péripéties idiotes. »

Selon Thierry Chèze (que je suis rarement également) « le premier degré ne sied pas à de tels sujets ».

Encore une fois, nous sommes en présence d’un film qui essaie de tenir son scénario improbable grâce à l’imbécillité de ses personnages.

La crise familiale consécutive à l’impossibilité pour Simon de se débarrasser du révisionniste est aussi fabriquée et invraisemblable que cette impossibilité elle-même.

Comme le souligne un autre critique, « les ficelles employées, épaisses comme des câbles, rendent l’ensemble absolument irréaliste ».

L’assimilation de Fonzic à un rat (puisqu’il vit et défèque dans une cave) est une lourde réponse au principe des antisémites qui, en général, assimile les Juifs à des rats.

Même si l’ensemble du casting est très bien, seul le personnage de Fonzic, curieusement, est parfaitement réussi.

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