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Un vrai bonhomme (2019) de Benjamin Parent
Une nuit, Léo et Tom ont un accident de voiture.
Quelques mois plus tard, Tom fait sa rentrée dans un nouveau lycée. Il veut faire « bonne impression », mais il sait que pour y parvenir, il doit suivre les conseils de son grand frère Léo.
Dans un premier temps, ces conseils profite à Tom qui se sent devenir « un vrai mec ».
Mais il commence également à penser que l’influence de Léo pourrait bien s’avérer toxique.
Même pour des notes que personne ne lira jamais, il est toujours délicat de divulgâcher un évènement important (essentiel, ici) dont la révélation est une totale surprise même si cette surprise est divulguée peu de temps après le début du film comme c’est le cas ici.
A ce propos, il y a une grosse maladresse, enfin… une grosse lourdeur à la fin du film, lorsque l’accident de voiture du début nous est remontré dans une « autre version » censé nous faire comprendre ce qu’on sait déjà !
Bien sûr, ce qu’on peut en dire, c’est qu’il est question de schizophrénie, comme dans L’Autre de Robert Mulligan.
Ce qui est certain, c’est que Léo ne va pas tarder à devenir toxique pour Tom et Tom va, fort heureusement, en prendre conscience.
Mais il n’y a pas que Léo qui est nuisible à Tom, il y a Tom lui-même… et pour cause !
Il y a bien sûr beaucoup de lieux communs et il arrive à peu près tout ce à quoi on s’attend, mais il y a pas mal d’élégance dans tout ça et le film est très plaisant, même si le « mystère » nous est révélé un peu trop tôt.
L’ensemble du casting est très bien avec les deux très bons ados (ce qui est rare dans un film français), Thomas Guy (Tom) et Benjamin Voisin (Léo). Il y a aussi Isabelle Carré, excellente comme toujours dans le rôle d’Ariane, la mère.
En revanche, Laurent Lucas dans le rôle du père n’a jamais, depuis toutes ces années, réussi à se départir de son « syndrome Joseph Cotten » (« Oups ! J’ai fait dans ma culotte ! »).
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