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Black Moon (1975) de Louis Malle
Au milieu d’une guerre civile qui oppose les hommes et les femmes, Lily arrive dans une maison en pleine campagne, habitée par des enfants nus, un frère, une sœur, une vieille dame alitée et toute une série d’animaux : un cochon, un rat qui s’entretient avec la vieille dame et même une licorne.
« Je pense que vous êtes une petite emmerdeuse ! » dit la licorne à l’héroïne. Et le spectateur n’est pas loin de le penser. On se lasse en effet assez rapidement de cette « petite emmerdeuse » qui court partout en posant des questions à tout le monde auxquelles personne ne répond.
Je n’ai personnellement jamais trouvé beaucoup de talent à Louis Malle depuis Ascenseur pour l’échafaud jusqu’au très surévalué Au revoir, les enfants excepté peut-être avec Vie privée et Viva Maria.
Le cinéma onirique demande tout de même une pointure au-dessus.
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