dimanche 24 juillet 2022

Indiscret

M

Indiscreet (Indiscret) de Stanley Donen (1958)


Anna Kalman, star de la scène, rentre à l’improviste dans son appartement londonien. Elle y trouve sa sœur et son beau-frère qui se sont installés en son absence. Ils présentent à l’actrice un spécialiste des finances, l’Américain Philip Adams. Ils tombent amoureux l’un de l’autre, mais Philip, qui veut rester indépendant, prétend qu’il est marié.

Comment le réalisateur de Chantons sous la pluie a-t-il pu se laisser aller à filmer cette bluette insipide et stupide, qui aurait pu être refusée par la pire presse du cœur qui existe ?

Et, en plus, il se paie le luxe de reformer le couple mythique de Notorious et de les parachuter dans ce pensum exaspérant et creux, arrosé d’une musique genre concerto pour piano et orchestre d’une mièvrerie écœurante. Bergman, qui a rarement été excellente, et Grant, qui n’a jamais été médiocre, sont ici mauvais comme des cochons.

Certains critiques, d’une indulgence assez incompréhensible, ont vu là-dedans un film « léger comme un verre de champagne ». J’y verrais plutôt un plat de tripes, flambé à la camomille et à l’eau de javel. Beurck !!!

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