Blade Runner 2049 (2017) de Denis Villeneuve
En 2049, les hommes ont réussi à maîtriser la révolte des réplicants de type Nexus 6 qui a eu lieu 30 ans auparavant[1].
Les réplicants de dernière génération sont totalement soumis et ils sont même autorisés sur terre.
Désormais, les Blade Runner peuvent être eux-mêmes des réplicants de dernière génération et pourchasser des réplicants Nexus 6 encore en service.
K est un de ces réplicants Blade Runner. Lors d’une opération d’élimination d’un Nexus 6, K découvre les restes de ce qui va s’avérer être un réplicant femelle, morte en couches à la suite d’une césarienne.
Joshi, qui est la supérieure de K, lui ordonne de détruire toutes les preuves de cette naissance « humaine » par une réplicante.
Décidément, Denis Villeneuve n’en finit pas de (me) décevoir. Incendies m’avait subjugué. Je me suis un peu forcé à aimer Prisoners, film interminable dans lequel on dénotait une certaine tendance au « sadisme bien-pensant », vous savez, se complaire à montrer la violence pour dire que « c’est pas bien, la violence ! ».
Avec Enemy, je n’avais déjà plus d’illusion et Sicario était un film dégueulasse. Pour Premier contact, je ne me suis même pas déplacé.
Denis Villeneuve n’est-il pas tout simplement, comme le dit Xavier Leherpeur, un « cinéaste prétentieux qui nous sert un plat surgelé qu’on a oublié de passer au micro-ondes ».
Effectivement, Blade Runner 2049 est « vide », clinquant, creux, bruyant, interminable et chiant.
Nicolas Schaller parle « d’architecte d’intérieur qui viendrait nous donner des leçons de philo et qui oublie de faire un film ».
L’original de Ridley Scott (producteur de ce film-ci) m’avait plu, bien que je n’y ai quand même pas vu le sublime chef d’œuvre que tout le monde a salué.
Et je ne pensais pas que j’allais le regretter un jour, à la vision de cette descendance avortée.
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