***
Rose (2021) d’Amélie Saada
À 78 ans, Rose perd brusquement son mari. D’abord dévastée et perdue, elle se laisse mener par son fils Pierre et par sa fille Sarah.
Mais elle ne tarde pas à mal supporter ce tutorat pétri de bonnes intentions, mais qui reste un carcan pour elle.
Seul son plus jeune fils Léon semble la comprendre.
Mais il réagit tout de même comme son frère et sa sœur quand Rose commence à s’affranchir de cette emprise et, selon ses enfants, « à faire n’importe quoi ! ».
Amélie Saada était connue comme chanteuse (sous le pseudonyme de Mayane Delem, membre du groupe les Brigitte) avant de réaliser ce premier long métrage.
Le film repose entièrement sur la grande Françoise Fabian, un film qui, finalement, n’est qu’un hommage à l’actrice qui en est le prétexte, le pivot et la fleur.
Une autre grande actrice fait deux brèves apparitions, c’est Michèle Moretti dont le personnage (et la chevelure feu) rappelle furieusement Marceline Loridan-Ivens.
Et pour rester chez les dames, nous n’oublierons pas Laure Attika dans le rôle de Sarah, la digne fille de Rose.
On est saisi par l’émotion lorsque Rose qui dîne avec des inconnus fait le vœu « que cette soirée ne finisse jamais » et on voudrait, nous aussi, que cette soirée avec elle ne finisse jamais.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire