samedi 30 juillet 2022

Kingsman : première mission

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The Kingsman (Kingsman : première mission) de Matthew Vaughn (2021)

En 1902, le duc d’Oxford assiste à l’attentat qui coûtera la vie à son épouse pendant la guerre des Boers en Afrique du Sud.

Devenu pacifiste, il tente de bloquer la demande d’incorporation que fait son fils douze ans plus tard, au déclenchement de la guerre.

En fait, le duc d’Oxford a créé un réseau d’espionnage qui enquête sur une mystérieuse organisation qui tente de déstabiliser la politique internationale.

Le 28 juin 1914, l’archiduc d’Autriche François-Ferdinand est assassiné à Sarajevo par Gavilo Princip, un nationaliste serbe, mai, surtout, un membre de cette organisation.

Oh, la catastrophe !

Qu’est donc devenu la superbe série des Kingsmen [1]?

Pourquoi son efficacité « jamesbondienne » est-elle allé se perdre dans les méandres de l’Histoire (avec un grand H) enfouissant très loin le comique vachard des deux premiers opus pour succomber au complotisme d’une organisation au sein de laquelle on trouverait – je cite en vrac[2] - : Mata-Hari, Raspoutine, Lénine, Hitler et d’autres.

Même avec certaines allusions assez habiles[3], c’est vraiment très mauvais !



[2] Mais après plus de six mois que j’ai vu cette œuvre qui est loin d’être inoubliable, je risque d’en avoir oublié !

[3] Notamment sur l’étonnante ressemblance réelle entre Nicolas II et George V, en y ajoutant une ressemblance beaucoup plus « fictive » des deux souverains avec le troisième, le Kaiser Guillaume II.

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