Tous les chats sont gris

 

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Tous les chats sont gris (2015) de Savina Delicour

Paul est détective privé.

Il y a très longtemps, il a eu une liaison avec Christine qui est d’un milieu beaucoup plus huppé que celui de Paul.

Christine a une fille de 16 ans, Dorothy.

Et Paul est persuadé être le père biologique de la jeune fille. Il commence à la suivre, mais, découvert, il va être obligé de se présenter à elle comme détective privé. Et elle va lui demander de retrouver son père biologique.

Un ciel bas et gris, la boue, des histoires tristes et sordides… Depuis bien longtemps, ce qu’on appelle globalement « Les Flandres » a donné tant en littérature qu’au cinéma (et je ne parle même pas de la télévision !), une toile de fond qui est, très souvent, bien plus passionnante que l’histoire elle-même.

Chez Simenon notamment, l’ambiance et l’histoire vont de pair et c’est presque toujours une réussite.

Ici, c’est tout le contraire : on prend cette ambiance « flamande » et on se laisse porter en espérant que le génie viendra en dormant.

Alors on se pose dans un certain style de cinéma où on trouve des films qui vont de l’excellent (Bullhead, Je suis un soldat, les films de Bruno Dumont ou ceux des frères Dardenne) au très médiocre… ben, ce film-ci !

C’est long, c’est étiré, le casting n’a rien de déshonorant, mais rien de bien glorieux non plus. Un petit côté « minimum syndical » avec, comme circonstance atténuante, pas grand-chose à défendre.

Totalement oubliable et bien oublié !