jeudi 17 novembre 2022

Né pour tuer

*

Born to Kill (Né pour tuer) de Robert Wise (1947)


Helen Brent est de passage à Reno pour divorcer. Le soir même, elle croise Sam Wild dans un casino. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que Sam est l’amant de Laury Palmer, une de ses compagnes d’hôtel.

Celle-ci, qui a un autre petit ami, est tuée par Sam le même soir, après avoir été témoin du meurtre de son autre petit ami par Sam.

Helen découvre les cadavres, mais n’en dit rien. Elle se contente d’aller prendre le train pour San Fancisco. Dans ce train, elle rencontre Sam. Il la fascine.

Pendant ce temps, madame Kraft, une amie de Laury, engage un détective privé, Albert Arnett, pour qu’il découvre l’assassin de Laury.

Le montage est impeccable. On sent qu’on a affaire à un vrai professionnel. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que Eve Green est moins professionnel au niveau du scénario. Quant à Wise lui-même, il aurait du suivre un stage de casting : passe pour Claire Trevor, confinée d’habitude au seconds rôles qu’elle marquait de façon inoubliable (Quinze jours ailleurs, Key Largo…) ou Elisha Cook, autre excellent second rôle, spécialisé dans les personnages de petites frappes un tantinet psychopathe.

Mais choisir pour un rôle principal le très mauvais Lawrence Tierney qui allie le talent de comédien d’un chou-fleur au sex-appeal d’une moissonneuse-batteuse et ce, dans le rôle d’un psychopathe qui fascine toutes les femmes qui l’approchent, tient au mieux d’un défi à la vraisemblance, au pire d’une faute professionnelle grave. Et comme (voir plus haut) aucun scénario valable ne vient arranger tout ça, nous nous trouvons ici face à un navet imbuvable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire