mardi 1 novembre 2022

The Innocents

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De Uskyldige (The Innocents)  d’Eskil Vogt (2021)

Ida et Anna viennent d’emménager avec leurs parents dans une nouvelle résidence près d’un étang et d’une forêt.

Ida est la plus jeune, mais c’est elle qui doit s’occuper de sa sœur aînée qui est autiste. Elle fait la connaissance de Ben qui a des pouvoirs de télékinésie.

Anna, malgré son handicap est en liaison télépathique avec Aisha, un autre gamine de la résidence.

Les quatre enfants vont ainsi former une bande, mais ils sont les seuls à connaître leurs pouvoirs et ils vont utiliser ces pouvoirs.

Après un vague « vert paradis des amours enfantines », l’histoire vire rapidement à l’enfer des pouvoirs qui, venant d’enfants « innocents », mais sans limite, peuvent rapidement devenir des armes de destruction et qui le deviennent.

Le réalisateur se réclame des Innocents de Jack Clayton d’après Le Tour d’écrou Henry James. On l’a également comparé aux deux films de Rolf Rilla et de John Carpenter, Le Village des damnés.

Mais à force de vouloir faire un film d’horreur « réfléchi » (ce qui est très respectable) loin des effets habituels qu’ils soient sonores ou visuels, ce qui aurait pu inspirer une certaine forme de frayeur s’émousse complètement et finirait par disparaître si le film ne se reprenait largement dans la deuxième partie.

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