Baby Boss

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The Boss Baby (Baby Boss) de Tom McGrath (2017)

Tim est fils unique et ce, depuis 7 ans. Il est choyé par ses parents et mène une vie de rêve. Rien ne pourrait aller mieux.

En revanche, beaucoup de choses pourraient aller plus mal, si ses parents avaient un autre enfant, par exemple.

Et c’est ce qui arrive le jour où le bébé débarque. Tim s’aperçoit très rapidement qu’il a perdu la bataille.

Mais ce qu’il ne sait pas encore, c’est que son « petit frère » est en réalité le cadre « exécutif » d’une multinationale qui lutte pour la promotion des bébés qui risquent très sérieusement d’être mis en concurrence avec les petits chiens.

Après Zootopie, Comme des bêtes et Tous en scène, voici donc le quatrième des trois mousquetaires de l’animation, tout au moins en ce qui concerne les films que j’ai vus.

Petite réserve cependant : on retrouve de l’américonnerie gnangnan sur la fin du film et tout ça est, au bout du compte, bien-pensant et très mièvre.

Mais les deux premiers tiers… Allez, soyons sympas !... les trois premiers quarts du film avec la guerre des deux enfants (qui rappelle la guerre des deux chiens dans Comme des bêtes), puis leur entente forcée nous valent d’excellents moments, même si, après, cette entente fut devenue réelle avant de devenir amitié, puis amour fraternel dégoulinant.

L’autre défaut du film, si on le compare aux trois autres « mousquetaires », c’est qu’il n’a pas la force qu’ils avaient de pouvoir s’adresser à un public adulte autant qu’à un public enfant.

Mais ayant dépassé la post-adolescence depuis quelques temps, je ne suis peut-être pas très compétent pour en juger.