vendredi 11 novembre 2022

This Must Be the Place

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This Must Be the Place (2011) de Paolo Sorrentino

 Cheyenne, ex-star du rock, vit à Dublin dans ses souvenirs de gloire et de ses rentes.

 

Mais il est convoqué à New York par le notaire de son père qui vient de mourir. C’est alors qu’il apprend que son père était détenu à Auschwitz et qu’il lui demande par testament de le venger d’une humiliation qu’il a subie par un matin de l’hiver 1941 sur la place d’appel du camp de la mort.

« Je veux mon troisième oscar !!! ». C’est sans doute ce que s’est dit Sean Penn en tournant ce machin.

Toujours est-il qu’on se demande ce que Cheyenne (puisque Cheyenne il y a) a bien pu mettre dans son calumet en sa lointaine jeunesse.

On aurait bien envie de prendre quelque chose nous aussi parce que voir Sean Penn déambuler avec son look trash gothique sur le retour, sa démarche sautillante (qui rappelle Lee J. Coob dans Les Quatre cavaliers de l’apocalypse, sa plus mauvaise prestation), sa valise à roulettes et ses 2 de tension, dans cette histoire ni faite, ni à faire, donne tout particulièrement envie de hurler.

Une chose très heureusement oubliée aussitôt que vue.

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