Boom (Losey)

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Boom (1968) de Joseph Losey

(France 3 – 04/05/97)

Elora Goforth, plusieurs fois veuve de milliardaires, vit sur une île, solitaire, mais entourée d’un important personnel qui assure, entre autres, sa sécurité de façon assez musclée, chassant impitoyablement tout intrus. Chris Flanders réussit tout de même à pénétrer dans l’île.

Il est précédé d’une réputation détestable, celle « d’ange de la mort » : il s’accroche aux femmes vieillissantes pour les accompagner aux derniers jours de leur vie.

Elora, malade, l’accepte malgré sa méfiance paranoïaque.

Réalisé entre deux chefs d’œuvres (Accident et Cérémonie secrète), Boom marque la rencontre de Joseph Losey et de Tennessee Williams. Mais cette rencontre ne fait pas d’étincelles : l’affèterie que Losey, alors à son zénith, apporte à la réalisation souligne les limites du récit prétentieux d’un auteur dramatique surestimé sur son déclin.

Taylor et Burton sont presque aussi mauvais que dans Le Chevalier des sables de triste mémoire et réalisé par Minnelli quelques années auparavant.

Le « film de folle » ne convient vraiment pas à Losey.