La Reine des vampires

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Bordello of Blood (La Reine des vampires) de Gilbert Adler (1996)

Un groupe d’aventuriers un peu truands redonne vie à Lilith, la reine des vampires.

Dans une petite ville, des jeunes gens disparaissent. A la suite de la disparition de son frère Caleb, Katherine Verdoux fait appel au détective Rate Guttman.

Celle-ci découvre assez rapidement que les jeunes gens du cru vont s’encanailler dans un bordel isolé et qu’on ne les revoit jamais après : c’est ce qui est arrivé à Caleb Verdoux. Et la patronne du bordel n’est autre que Lilith qui peut, avec ses clients, assouvir sa soif de sang.

Dans les années 80, une série de téléfilms horrifiques faisait fureur aux Etats-Unis, puis en Europe, et cette série s’appelait The Tales of the Crypt (Les Contes de la crypte). Ces téléfilms duraient 52 minutes. Le succès poussa les producteurs (toujours inventifs et toujours prêts à se sacrifier pour vivre une grande aventure) à se lancer courageusement dans le cinéma.

Mis à part le format (83 minutes), cette Reine des vampires est très exactement un de ces téléfilms : le scénario, le jeu des comédiens et la réalisation sont bâclées et ce qui est admissible pour un téléfilm « regardé » d’un œil distrait, devient imbuvable pour une œuvre destinée à être « vu » dans une salle.

Tout cela est très mauvais.