Boreg (Self Made) de Shira Geffen (2014)
Michal est Israélienne. Un matin, alors que son mari est en déplacement professionnel, son lit tombe.
Elle en commande donc un sur Internet dans un grand magasin de meubles industriel de Jérusalem.
Nadine est Palestinienne. Elle est ouvrière dans le magasin en question. Elle est chargée de remplir des sachets en plastique de cinq vis indispensables pour le montage du lit. Comme elle n’a aucun sens de l’orientation et qu’elle a peur de se perdre en territoire israélien, elle fait comme le Petit Poucet, mais elle a remplacé les petits cailloux par des vis.
Et lorsque Michal, la « grande artiste » connue se plaint qu’il manque une vis à son lit, Nadine, l’ouvrière, est virée.
Le hasard les fait se croiser à un checkpoint.
Sur le papier et, plus encore, dans le film annonce, c’est drôle, loufoque et ça promet un excellent moment.
Dans la salle, c’est autre chose. On s’ennuie profondément, les séquences comiques ne sont pas drôles, les séquences réflexives sont assez bêtes et flirtent présomptueusement avec un surréalisme roublard.
Le film contient beaucoup de détails probablement drôles et spirituels pour un Israélien, mais qui laisse le pauvre spectateur étranger extrêmement dubitatif.
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