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After Dark my Sweet (1990) de James Foley
Kevin Collie, un ancien boxeur, entre dans un bar sur le bord d’une route pour, dit-il, « attendre son ami Jack Billingsby ». Il rencontre une jeune femme, Fay Anderson, qui l’amène chez elle. Elle est veuve et l’engage comme jardinier. Kevin rencontre Budd qui se prétend ex-détective et se fait appeler Oncle Budd. Kevin sent qu’il plane un certain mystère autour de Fay et Budd. Du reste, Fay demande à Kevin de partir.
C’est en essayant de partir qu’il rencontre le docteur Goldman dans le bar où il cherche quelqu’un pour l’emmener « retrouver son ami Jack Billingsby ». Le médecin qui a compris qu’il sortait d’un hôpital psychiatrique lui offre protection et hospitalité. Mais Kevin retourne chez Fay.
Il accepte de participer à une des « combines de l’oncle Budd », l’enlèvement d’un enfant contre rançon.
« Il parlait, parlait, parlait, et ses mots étaient incompréhensibles » dit Collie en parlant de Budd. C’est un peu ce que l’on peut dire de tout le film en général. L’argument classique qui peut aller jusqu’au banal argument de l’homme fini, sorti de nulle part et participant à ce qui sera son baroude d’honneur, a eu ses lettres de noblesse dans de grands films noirs.
Mais ici, on ne peut que se raccrocher à cette réplique off de Collie. Et on se dit souvent pendant la projection : « Ou je suis idiot, ou ce film ne veut rien dire ! ». Pratiquant l’ellipse à outrance pour s’attarder lourdement sur la « romance » Collie-Fay, la seule explication possible est que ce film est mal fichu et que nous, les spectateurs, ne sommes pas en cause. Ouf !
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