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Alexis
et ses parents sont installés depuis peu sur la côte normande.
Lors d’une sortie en mer où il se
trouve seul sur le petit voilier qu’on lui a prêté, il est sauvé du naufrage
par David qui a deux ans de plus que lui, 18 ans.
Très rapidement, les deux garçons
deviennent inséparables et ne tardent pas à vivre ensemble un amour fou.
Il faut
reconnaître une chose à François Ozon dans ce film-ci : certains
réalisateurs auraient pu, par mégarde, « louper » certains poncifs.
Lui n’en loupe aucun !
Ça va du jeune dragueur de 18 ans qui
séduit un jeune puceau (enfin, on le suppose ! ...) de 16 ans jusqu’à la copine
anglaise hyper-compréhensive (genre copine à pédés), en passant par la
différence de milieux sociaux des deux garçons, la balade à moto avec la tête
(de l’amoureux) langoureusement posée sur l’épaule (de l’aimé), la moue
boudeuse pour signifier le désespoir du puceau après « l’infidélité »
du dragueur, la mère hyper-possessive (et juive : « Est-il besoin
d’être juive pour être une mère juive ?... Non, mais ça aide ! »[1]),
l’autre mère très triste de voir son gamin
1) homosexuel – 2) désespéré… J’arrête : il faudrait que je cite
tout le film !...
Ça s’appelle Été 85 et ça
semble, en effet d’un autre âge.
Quant aux comédiens, on ne peut pas
vraiment dire qu’ils sont mauvais ; ils font juste ce qu’on leur demande
de faire !
Valeria Bruni-Tedeschi passe du statut
de mère fofolle à celui de Mater Dolorosa en l’espace d’une séquence (il faut
dire que la mort de son fils est très soudaine), alors qu’Isabelle Nanty est
très bien en Mater Dolorosa du début à la fin.
Malgré son accent totalement faux,
Philippine Velge, jeune actrice belge est assez convaincante en bonne copine,
même si elle ne l’est pas en tant que bonne copine ANGLAISE !
Félix Lefebvre est assez pénible en
Alexis (mais, encore une fois, son talent n’est pas en cause), le jeune puceau
« éconduit » par celui qui l’a « séduit et abandonné » et
qui, du coup, prend des mines de Walkyrie saisie par « le démon de la
chair ». On atteint un sommet de grotesque dans la scène (travestie) de la
morgue : j’ai entendu quelques gloussements derrière moi dans la salle et
je ne pourrais pas garantir que je n’ai pas gloussé moi-même.
Quant à Benjamin Voisin que j’avais vu
si bien (et le même jour) dans Un vrai bonhomme de Benjamin Parent et
dans La Dernière vie de Simon de
Leo Karmann, il est ici exécrable avec ses mimiques de dragueur de bas de piste
et ses regards de langoureuse domination de type « Moi, Tarzan, toi,
Jane ! »
Mais visiblement, les critiques ont
A-DO-RÉ.
Vous l’aurez compris, moi, pas !
Pas d'accord, j'ai adoré...NON JE DECONNE !!!
RépondreSupprimerMe fais pas des peurs, comme ça !!!
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