L’Affaire Nina B

 

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L’Affaire Nina B de Robert Siodmak (1961)

Holden, qui sort de prison où il a purgé quelques années pour le meurtre de sa femme, est engagé par Michel Berrera, dit Monsieur B, dont la femme, Nina, vient de tenter de se suicider.

Monsieur B est un riche industriel qui a réussi à Francfort après la guerre. Il est à la recherche depuis des années, de documents compromettants pour ses actuels « associés ». ces documents prouvent leur passé nazi.

Monsieur B est arrêté et charge Holden de récupérer les documents. Alors que l’avocat de B, ainsi que des voyous à la solde des « associés », tente de s’en emparer, Holden, à la demande de Nina dont il devient l’amant, refuse des les céder.

Pierre Brasseur a beau se démener avec son abattage (cabotinage ?) habituel, il ne parvient pas à sauver cette poussive histoire d’espionnage entre ex-nazis. Siodmak a eu une carrière très inégale : des films assez banals côtoient des chefs d’œuvre, surtout dans le style « film noir » et principalement aux Etats-Unis dans les années quarante. Mais le vieux cinéaste est ici sur son déclin et son film est long, bourbeux et parfaitement insipide.