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Be Natural : The Untold Story of Alice Guy-Blaché (Be Natural : l’histoire cachée d’Alice Guy-Blaché) de Pamela B. Green (2018)
Alice Guy fait la connaissance de Léon Gaumont en 1894. Et c’est avec lui qu’elle assiste à une projection du cinématographe des frères Lumière.
Léon Gaumont l’engage comme secrétaire, mais très rapidement, elle lui propose de réaliser de courtes fictions comme son premier film La Fée aux choux en 1896.
Dix ans plus tard, elle réalise La Naissance, la vie et la mort du Christ qui sera signé, non par elle (une femme), mais par son assistant Victorin Jasset.
En 1910, avant la naissance d’Hollywood, elle créé sa société de productions à New York.
Alice Guy ne connut une certaine notoriété qu’à la parution de ses mémoires, en 1976 soit huit ans après son décès. Et il fallut encore quelques années pour qu’on découvre qu’elle fut la première femme cinéaste, pas seulement française, mais mondiale.
Mais une grande partie (pour ne pas dire l’intégralité) de sa filmographie fut « signée », ou plus exactement, pillée par des hommes (quelquefois ses assistants !).
Pour raconter cela, il aurait fallu autre chose que cet interminable clip, logorrhéique et confus.
Le film veut raconter TOUT Alice Guy, ne rien oublier : alors il enfile tout, faits marquants ou simples anecdotes, dans une suite de plans de quelques secondes.
A aucun moment, on ne peut voir des extraits des films d’Alice Guy de plus de 10 secondes. Alors, on a beau nous dire qu’elle était géniale, on n’est pas vraiment en mesure de l’apprécier.
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