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The Woman in Green (Sherlock Holmes et la femme en vert) de Roy William Neill (1946)
Comme à l’époque de Jack l’Éventreur, Scotland Yard est en émoi : on vient de retrouver un quatrième cadavre, une nouvelle victime d’un tueur en série, celui des « meurtres au doigt coupé », car toutes les femmes assassinées ont été amputées d’un doigt.
L’inspecteur Gregson demande l’aide de Sherlock Holmes. Dans un bar, les deux hommes aperçoivent Sir George Fenwick en compagnie d’une jeune et jolie femme. Le couple quitte le bar.
Le lendemain matin, Sir George Fenwick se réveille groggy dans une minable pension de famille, alors qu’il entend les crieurs de journaux annoncer un cinquième « meurtre au doigt coupé ».
Et dans sa poche, Fenwick trouve un doigt coupé de femme.
Dans la série des 12 films Universal, il n’y a pas de chef d’œuvre, mais certains des films sont très plaisants.
Celui-ci n’en fait pas partie. Il manque de rythme et le scénario est très poussif et totalement capillotracté : Moriarty joue les copycat de Jack L’Éventreur pour compromettre des « notables » et les faire chanter.
Acteur britannique, ou plus exactement, acteur américain d’origine britannique comme Basil Rathbone et habitué de la série des Sherlock Holmes (on le retrouve dans quatre films de la série, y compris celui-ci), Henry Daniell monte ici en grade puisqu’il interprète LE méchant, le diabolique professeur Moriarty.
Ce film est bien l’un des plus mauvais de la série : le docteur Watson, incarné par Nigel Bruce, est un peu plus crétin que d’habitude et Hillary Brooke est une femme fatale bien palichonne.
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