White Shadow (2013) de Noah Deshe
De tout
temps, les albinos ont été persécutés. Et comme l’albinisme est
particulièrement repérable au milieu des populations « colorés », il
est plus visible en Afrique où le vitiligo est aussi plus répandu.
C’est
le cas en Tanzanie où on utilise les membres et les os des albinos pour des
« potions magiques » : les croyances locales attribuent aux
organes des albinos des pouvoirs guérisseurs.
Allias,
qui est pourchassé, échappe à ses poursuivants, mais assiste au meurtre de son
père.
Sa mère
l’envoie en ville, chez son oncle Kosmos.
Encore une fois, notre sacro-sainte critique parigote
encense ce brouet sur pellicule, nous abreuve « d’ensorcellement », « d’œuvre
touffue, ardue… » (je dirais « merdique »), « un film dont personne ne sort
indemne », « l’urgence de
son propos » (prose intello-bobo qui ne veut rigoureusement rien dire)
et autre jugements hystériques à l’emporte-pièce.
Un seul critique parle, mais pour
vanter (sic !) le film « d’images
parkinsoniennes » alors qu’un autre critique, mais lui, franchement
négatif, parle de « l’esbroufe de
l’auteur » et « d’effets de
manche ».
Les interprètes (majoritairement non
professionnels) emportent l’adhésion avec une révélation, Hamisi Bazili dans le
rôle d’Atlas.
Pour le reste, c’est du cinéma
hystérique, à l’esbroufe, presqu’aussi insupportables que les très oubliées Nuits fauves.
Et puis, il y en a ras le bol de la
caméra à l’épaule qui donne envie de gerber !!!
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