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Wilde (Oscar Wilde) de Brian Gilbert
(1998)
Oscar Wilde,
« célibataire endurci », épouse Constance qu’il aime tendrement. Ils
auront deux fils.
Robert
Ross, un Canadien, devient un intime du couple. Robert et Oscar sont très
attirés l’un par l’autre. Oscar a une liaison avec son ami, puis avec un autre
jeune homme.
Enfin, il fait la
connaissance de Lord Alfred Douglas, un fils de famille avec qui il va vivre un
grand amour.
Evidemment, un film
« trash » aurait été choquant pour conter la vie et surtout les
turpitudes sexuelles et judiciaires du grand dramaturge. Mais le style
« papier glacé » ne convient, tout compte fait, pas plus.
Quant au
scénario, il est indigent au possible. Wilde était homosexuel, bon ! Il
est allé en prison pour ça, exact !
Mais Wilde
était aussi un auteur dramatique de quelque importance et qui eut un certain
succès de son vivant. Or, c’est tout juste si Le Portrait de Dorian Gray
est évoqué. Quant aux autres œuvres, le film ne les mentionne même pas.
Ce n’aurait
pu être qu’un parti-pris, mais passé sous silence l’œuvre de Wilde et le succès
remporté par cette œuvre, c’est nuire aussi à la description du scandale
suscité par la vie privée de l’auteur. Dés lors, le film ne présente plus le
moindre intérêt.
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