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L’Affaire
du courrier de Lyon (1937) de René Lehmann et Claude Autant-Lara
Pendant
le Directoire, la malle-poste de Lyon doit acheminer, depuis Paris, une
importante somme d’argent à l’armée de Napoléon qui se bat en Italie.
Alors
qu’une bande de malfrats, dirigée par un nommé Duboscq, s’apprête à intercepter
le courrier de Lyon, un bourgeois, Lesurques, s’offre une escapade avec une
petite jeunesse « levée » au Palais Égalité (actuel Palais Royal),
véritable lupanar à ciel ouvert.
Or, Lesurques est le sosie de
Duboscq.
Parfaite
reconstitution de l’une des plus célèbres erreurs judiciaires de l’Histoire de
France, L’Affaire du courrier de Lyon bénéficie d’une réalisation
soignée, due plus (selon la légende) à Autant-Lara qu’à Lehmann.
L’interprétation est excellente jusqu’à l’insupportable Pierre Blanchar qui
renonce à en faire des tonnes : dans le double rôle de Lesurques et de
Duboscq, le pire était à craindre à ce niveau-là.
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