Undercover – Une histoire vraie

 

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White Boy Rick (Undercover – Une histoire vraie) de Yann Demange (2018)

Dans la ville « sinistrée » de Detroit, Richard Wersche Jr, dit Rick, est contraint de travailler « sous couverture » pour le FBI en infiltrant les gangs qui trafiquent le crack dans ces années 80.

Mais lorsque le FBI finit par faire tomber les gangs, ils abandonnent Rick.

Du coup, le jeune homme se met à trafiquer réellement.

Detroit fait partie des (nombreuses) villes qui furent d’une certaine importance et qui sont totalement ruinée depuis, non pas la crise de 2008, mais les différentes crises qui ont atteint le glorieux pays de l’Oncle Sam dont le libéralisme économique du « grand » président Reagan a mis sur la paille un certain prolétariat qui a, du coup, basculé dans le quart-monde.

Et comme la ville n’a pas changé depuis trente ans, on oublie beaucoup que ce film se passe dans les années 80 puisque rien n’a changé depuis.

Pour le reste, tout ça tourne un peu en rond et seul l’aspect sociologique de Detroit présente un certain intérêt.

Côté casting, Richie Merritt est très bien et Bel Prowley, dans le rôle de Dawn, crève l’écran dés le début du film. Et, comme toujours, Matthew McConaughey cabotine.

Une triple bonne surprise : côté « Caméo », nous avons Jennifer Jason Leigh (dans le rôle de l’agent du FBI Snyder), Bruce Dern et Piper Laurie, les grands-parents du « Blanc-bec Richie », traduction approximative du titre original de ce petit film très étiré, vite vu, vite oublié et au titre français stupide (comme ça arrive souvent !).