L’Amour est une fête (2018) de Cédric Anger
Franck et Serge sont les patrons du « Mirodrome », un peepshow de Pigalle.
Nous sommes en 1982 et les « peepshow » ont pas mal de succès. Tellement de succès que le « Mirodrome » subit un jour le raid d’un « commando ».
Franck et Serge savent très bien que le raid a été commandité par Maurice Vogel qui tient tout le milieu du porno. Mais il sont bien obligés de faire affaire avec lui.
Ils lui proposent de contribuer à leur nouvelle idée, la production de films pornos.
Ce que personne ne sait dans le milieu, c’est que Franck et Serge sont en réalité des flics infiltrés.
Il y a quatre ans, Cédric Anger présentait son film précédent celui-ci, La Prochaine fois, je viserai le cœur, presque unanimement apprécié par les critiques malgré un manque total d’intérêt pour le spectateur.
Cédric Anger est un ancien des Cahiers du cinéma. En tous cas, lui, ça l’a aidé : scénariste à succès, il est aujourd’hui le réalisateur de cinq longs métrages.
Ce dernier film est lourdingue, poussif mal écrit et bêtement réalisé. C’est pire que le film précédent.
Entre le sur-jeu de Gilles Lellouche et le sous-jeu de Guillaume Canet, on est dans le mauvais cabotinage. La seule bonne chose, cependant, on la doit au casting avec le « pseudo-Marc Dorcel », ordure « matoise » remarquablement incarnée par le toujours superbe Michel Fau.
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