vendredi 9 juillet 2021

La Valse de Paris

 

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La Valse de Paris (1949) de Marcel Achard


Jacques Offenbach rencontre par hasard Hortense Schneider sous les arcades du Palais Royal. Il en fait la reine de Paris. Devant tous les hommes amoureux d'Hortense, Offenbach ne peut faire autrement que de tomber amoureux lui aussi.

 

Jacques et Hortense deviennent amants, mais Hortense lasse Jacques par son infidélité. Après leur rupture, ils deviennent amis.

Passons sur l'invraisemblance de la liaison Offenbach-Schneider qui ne furent, sans doute, jamais amants.

Mais le reste est vraiment lamentable. L'adaptation boulevardière d'évènements "historiques" par Marcel Achard est un tombereau de vulgarités en tous genres, musicalement illustrées par de très mauvais arrangements sur les compositions d'Offenbach.

Ce n'est qu'une comédie vaguement musicale dont le sujet est le cul de madame Schneider et dont l'interprétation réunit tout le gotha du théâtre de boulevard de la fin des années quarante : Jacques Charron, Robert Manuel, André Roussin, Jacques Castelot, Pierre Dux, et surtout, les deux rôles principaux : Yvonne Printemps et Pierre Fresnay. Si Yvonne Printemps s'en tire plutôt bien, Fresnay, lui, est exécrable et souvent ridicule. Le duc de Mornay, c'est, bien évidemment Jacques Castelot qui est ici mauvais comme un cochon.

Certains passages auraient pu être jolis, comme celui d'Offenbach rêvant son livret, alors qu'on entend Hortense Schneider chanter exactement ce qu'il dit. Malheureusement, Offenbach ajoute après « Je l'entendais chanter pendant que je vous parlais ». Et ça fiche tout par terre. !

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