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Les Valseuses (1974) de Bertrand Blier
Jean-Claude et Pierrot sont deux loubards. Ils tripotent une brave femme qui rapportait des pâtisseries chez elle et lui volent son sac.
Ensuite, ils volent une DS et la ramènent à son propriétaire, un coiffeur. Mais le coiffeur est armé et leur tire dessus. Pierrot est légèrement blessé. Jean-Claude et Pierrot emmènent Marie-Ange, la shampouineuse en otage. Puis, ils la relâchent.
Après avoir volé d’autres voitures, prit le train, occupé une maison du bord de mer vide pour la saison, ils retournent chez Marie-Ange. Ils vont vider la caisse du salon de coiffure du patron de Marie-Ange et abandonne celle-ci une fois de plus « parce qu’elle ne peut pas jouir ».
Jean-Claude a l’idée d’aller chercher une femme qui sort de prison et qui, elle, « prendra son pied » avec eux. C’est ainsi qu’ils récupèrent Jeanne. Ils lui offrent des vêtements et à déjeuner. Ensuite, ils l’emmènent dans un palace pour la nuit.
Gros pavé dans la mare des productions françaises plan-plan des années 70 où les soixante-huitards commençaient à s’endormir, le brûlot de Bertrand Blier n’a pas pris une ride pour son vingt-cinquième anniversaire.
Et lorsqu’on mesure le chemin parcouru, on n’en éprouve que plus d’admiration pour un réalisateur qui a évolué de film en film sans jamais se renier, ni renier son cinéma.
Il se pourrait bien que Bertrand Blier soit l’unique réalisateur français d’envergure qui nous reste (avec, peut-être, Patrice Leconte). A moins, que certains petits jeunes…
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