mardi 6 juillet 2021

Arc de triomphe

 

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Arch of Triumph (Arc de triomphe) de Lewis Milestone (1948)

 Un chirurgien autrichien qui se fait appeler Ravic, est réfugié à Paris et nous sommes en 1938. Après les Sudètes, l’armée nazie vient d’envahir l’Autriche.

Ravic, qui est clandestin en France, ne peut pas exercer officiellement et il vient au secours des réfugiés « apatrides » comme lui.

Un soir, il rencontre une femme en pleine détresse, Joan Madou (sic !). Elle lui apprend le lendemain qu’elle a vu mourir l’homme avec qui elle vivait. Ravic la sauve du suicide et tente de partir, mais elle le relance et ils tombent amoureux l’un de l’autre.

Ça commençait plutôt bien : Paris 1938, ambiance d’avant-guerre. Les réfugiés politiques et « raciaux » allemands côtoient de sournois espions de la Gestapo venus « reconnaître » le terrain avant la débâcle que l’on sait.

Mais dés la première rencontre entre Joan et Ravic, on sait que ce contexte historique fort va juste servir de toile de fond à une « romance » gnan-gnan. Et c’est bien ce qui se passe !

Ingrid Bergman minaude encore plus que d’habitude dans un rôle qui rappelle, de loin, celui qu’elle tenait en 1942 dans un nanar estampillé chef d’œuvre (Casablanca) et Charles Boyer donne encore plus l’impression que d’habitude d’avoir « fait dans sa culotte ». Quant à Charles Laughton, il cabotine honteusement un espion de la gestapo qu’on ne voit, heureusement, que peu ! Un film (adapté d’un roman d’Erich Maria Remarque) totalement évitable…

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