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Uroki Garmoni (Асланның сабақтары) (Leçons d’harmonie)
d’Aimir Baigazin (2013)
Aslan, un garçon de 13 ans très renfermé, vit seul avec sa grand-mère.
Il fréquente un collège où un petit caïd local, Bolat, règne en maître et rackette tout le monde.
Bolat, après avoir bizuter Aslan, prend l’adolescent en grippe et interdit aux autres de lui adresser la parole.
Misayin, un autre garçon, arrive de la ville et sympathise avec Aslan.
Mais, toujours silencieux et buté, Aslan prépare sa vengeance contre Bolat.
Et comme Aslan est un garçon très renfermé mais qui semble très intelligent, on s’attend à quelque chose de très astucieux.
En fait, il va rater ce qu’il projetait et se rabattre sur un plan B où ce qu’il fera de plus astucieux sera de faire accuser son seul ami, Misayin (qui n’est en litige avec Bolat que pour l’avoir protégé). Jolie mentalité !
Il faut bien reconnaître que le scénario ne tient pas en l’air et que la réalisation est extrêmement chichiteuse. Il y a même une séquence où, sans doute pour nous épater, le réalisateur multiplie les cadres dans le cadre : le procédé, de même que la séquence n’ont aucune justification de scénario ou de mise en scène.
Bien sûr, quand on va voir une production franco-germano-kazakh, on ne s’attend pas forcément à y croiser Indiana Jones. Mais là, vraiment, on s’ennuie ferme et le mutisme quasi-autistique de l’interprète principal, unanimement salué par les critiques (sic !) n’arrange rien.
Au niveau de l’interprétation, on remarquera tout de même un gamin assez fabuleux, Aslan Anarbayev dans le rôle de l’immonde Bolat, le petit caïd.
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