Titane

 

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Titane (2021) de Julia Ducournau

Alexia a été victime d’un accident de voiture alors qu’elle était gamine : une partie de son crâne a été remplacé par un morceau de titane, un métal hybride réputé indestructible.

Devenue adulte, Alexia se transforme en tueuse compulsive.

Comme l’étau se resserre autour d’elle, elle se fait passer pour Adrien, le fils disparu depuis dix ans de Vincent, un sapeur-pompier qui l’adopte sans poser de question.

Oui, bon, quoi, et alors ? N’y avait-il vraiment rien de mieux dans la sélection officielle pour donner la palme à ce pensum !?

Julia Ducournau nous avait subjugué avec Grave et on retrouve ici l’image cauchemardesque de la descente aux enfers de son héroïne.

Une des premières victimes d’Alexia est Justine, l’héroïne de Grave incarnée par la même Garance Mailler. La séquence est une sorte de « passage de relais » entre les deux (anti-)héroïnes.

Durant le première moitié du film, je dois reconnaître qu’on ne s’ennuie pas (trop) :  en revanche l’adoption d’Alexia/Adrien par Vincent pèse très très lourd, elle est interminable et on attend avec impatience la fin de ce truc ridicule.

Certaines scènes (la « rencontre » du nez et du lavabo entre autres…) sont difficilement supportables.

Agathe Rousselle réussit à être très bien dans un rôle grotesque, mais Vincent Lindon et son visage « douloureux » sont franchement grotesques.

Et en plus, c'est très moche.