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Arsène Lupin (1932) de Jack Conway
Après avoir dévalisé M. Gourney-Martin de ses bijoux et de ses toiles de maître, Arsène Lupin annonce au policier Guerchard qu'il volera prochainement la Joconde. Le policier se lance alors dans la traque du cambrioleur.
Lupin n'a jamais eu trop de chance avec le cinéma (si on excepte l'excellent Arsène Lupin contre Arsène Lupin d'Édouard Molinaro).
Dans les premières minutes du film de Conway, on se dit que les Américains ont réussi là où les Français avait échoué. Mais l'impression se dissipe très rapidement, car après ce début assez réussi, l'intérêt s'étiole et la mise en scène plan-plan de scènes interminables et épouvantablement bavardes font bailler : d'autant que les frères Barrymore en font des tonnes, ce qui aurait une fâcheuse tendance à heurter le spectateur pendant sa sieste. John est passable, mais le cabotinage de Lionel est absolument insupportable.
Quelques curiosités scénographiques comme la maison gothique de Gourney-Martin et un Louvre pour le moins original réveillent un moment le spectateur apathique, mais le scénario est mal fichu, la mise en scène molle et l'interprétation ampoulée, ajoutée à une esthétique de films muets mal digérés (des intertitres !), font que cette petite "bande" est dénuée du moindre intérêt.
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