***
Back to the Future (Retour vers le futur) de Robert Zemeckis (1985)
Marty McFly vit chez ses parents dans leur pavillon de banlieue d’une petite ville de Californie.
Sa petite amie est Jennifer et son meilleur ami est Doc, Emmett Brown, une sorte d’inventeur fou qui est en train de mettre au point une voiture qui permet de voyager dans le temps.
George McFly, le père de Marty, est, depuis toujours, le souffre-douleur de Beef Tannen qui est aussi son patron.
Pour faire marcher sa voiture, Doc a besoin de plutonium et il en a volé à des terroristes libyens qui le poursuivent ainsi que Marty.
Marty, en s’enfuyant, se retrouve en 1955, lorsque ses parents se sont rencontrés. Il retrouve Doc, un peu plus jeune, mais, accidentellement, il empêche la rencontre de ses futurs père et mère, ce qui compromet sa propre existence.
La trilogie de Zemeckis a acquis au cours des années le statut de film-culte.
Qui plus est, il y a quelques semaines, un anniversaire a été fêté, puisque dans leurs différents voyages dans le temps, Marty et Doc s’étaient retrouvés en octobre 2015, un 2015 bien différent de ce que nous connaissons. Mais ça, c’est dans Retour vers le futur 2.
Pour ce qui est du premier, il n’est pas question d’avenir, mais de passé.
Marty se retrouve en 1955, le jour où ses parents se sont rencontrés et, à son corps défendant, le jeune homme va devenir le premier rival de son propre père, le séducteur de sa propre mère, sous le nom de « Calvin Klein » qu’elle a vu… sur son slip. Cet inceste putatif ne compromet pas seulement la propre existence de Marty, de son frère et de sa sœur, mais également et définitivement la production de ce qui n’était pas encore une saga de trois films par la très prude Walt Disney Company.
Le petit jeu de l’uchronie joue à plein, ce qui est normal puisque c’est le ressort principal du film. Il sera encore plus important dans l’épisode 2 et beaucoup moins dans l’épisode 3.
Il semble qu’aucune suite n’était prévue à la base, bien que la séquence finale laisse penser le contraire.
Nous sommes en plein dans la production Amblin des années 80 avec petite famille gentille dans une jolie petite ville, de celle qu’on trouve dans les films de Tobe Hopper (Poltergeist) et, bien sûr, de Steven Spielberg (ET) : une histoire de gens ordinaires à qui il arrive des choses extraordinaires.
Ici, c’est le voyage dans le temps et c’est assez drôle. Trente ans après, ça se voit encore avec beaucoup de plaisir. C’est bien écrit, bien joué et bien réalisé. On ne peut pas avoir des chefs d’œuvre tous les jours !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire