Entre chiens et chats

 

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The Truth About Cats and Dogs (Entre chiens et chats) de Michael Lehmann (1996)

Abby est vétérinaire et elle anime une émission au cours de laquelle elle donne des conseils d’ordre médical ou psychologiques à tous les propriétaires d’animaux. C’est ainsi qu’elle reçoit, au cours de son émission, un appel angoissé de Brian, un photographe publicitaire qui a des problèmes avec Hank, un labrador que, pour des raisons professionnelles, il a eu la mauvaise idée de chausser de patins à roulettes qui ont tendance à rendre la bête quelque peu agressive.

 

Quelques jours plus tard, Abby reçoit des photos d’Hank avec ses patins et de Brian. Comme il lui fixe un rendez-vous, Abby, qui est petite, brune, boulotte et qui se trouve moche, se décrit grande blonde et très belle, un peu sur le modèle de sa voisine Michelle qui est top model. Après lui avoir posé un lapin, Abby a la surprise de voir Brian (et Hank) débarquent à la radio le jour où Michelle est venue la voir. Pour rendre service à Abby, Michelle se fait passer pour elle.

L’idée de l’amoureux(se) qui se trouve moche et offre à l’objet aimé un substitut plus attrayant est aussi ancienne que Cyrano de Bergerac.

Ici, le Gascon « ben nasa » est une vétérinaire, plutôt petite, mais pas moche du tout et le drame est une comédie qui louche un peu sur Les hommes préfèrent les grosses du lamentable Poiré en plutôt mieux.

Mais malgré le charme et le talent d’Uma Thurman, de Janeane Garofao et de Ben Chaplin, le film, qui démarre sur des chapeaux de roues (c’est le cas de le dire !) avec les plans désopilants du très talentueux Hank sur patins à roulettes, s’essouffle vite dans le quiproquo dont il ne parvient pas à se dépêtrer et l’intérêt s’effrite. Avec un peu plus de rythme, il aurait pu faire penser à Hawks.