mercredi 23 mars 2022

Oranges sanguines

 

***

Oranges sanguines (2021) de Jean-Christophe Meurisse

Guilaine, Vincent et les autres jurés discutent âprement pour décider de qui remportera le concours de rock dont ils sont, précisément, les jurés et qu’Olivier et Laurence, un couple de retraités, espère bien gagner.

Stéphane Lemarchand, ministre des finances, possède des comptes à l’étranger et il a très peur que la presse ne l’apprenne : son avocat le rassure.

Louise est une adolescente très préoccupée par sa future potentielle première expérience sexuelle.

Tout ce petit monde va, plus ou moins, se croiser…

Ça commence sur des chapeaux de roue par cette séquence de débat au sein d’un jury de concours de rock, débat qui vire à la foire d’empoigne surréaliste, dominé par Guilaine Londez et Vincent Dedienne.

On sent un petit coup de mou avec l’arrivée du « violeur en série » et il est un peu dommage que le film glisse dans le grunge sordide dans la série de la vengeance sur le violeur.

En préambule, on avait eu droit, bien avant dans le film à l’incontournable Blanche Gardin dans le rôle, le croiriez-vous, d’une gynécologue, ce qui lui permet de se répandre sur son sujet favori, le sexe, ce qui devient franchement lassant lorsqu’il en est question, comme chez elle, sans talent et avec vulgarité.

Cette séquence, fort heureusement unique dans le film, de la lamentable Gardin nous rappelle – mais en était-il vraiment besoin !? – que Jean-Christophe Meurisse avant de réaliser ce très bon film avait commis le lamentable Apnée, de sinistre mémoire.

Ici, on est quand même des coudées au-dessus et l’ensemble du casting est un « presque » sans-faute : « presque » car oui, il y a la crapoteuse Gardin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire