Apnée

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Apnée (2016) de Jean-Christophe Meurisse

Céline, Thomas et Maxence sont inséparables. D’ailleurs, ils veulent se marier, mais à trois, ce n’est pas possible.

En fait, ils veulent mener une vie normale avec une maison et des enfants.

Ils essaient même de se faire adopter par un couple de retraités, mais rien ne fonctionne.

En 1975, Robert Benayoun réalisait Sérieux comme le plaisir, un film qui racontait sur le mode foutraque les amours d’un trio, deux garçons et une fille.

Robert Benayoun était critique à Positif, fondateur de L’Age du cinéma avec Ado Kyrou et surréaliste « encarté » depuis 1948.

Dans les années 80, au moment de la « libération des chaînes de télévision », la non regretté « 5 » du encore moins regretté « Cavaliere » produisait une berlusconnerie qui s’intitulait Voisins, voisines. Dire que c’était nul tiendrait du joyeux euphémisme : c’était 58 minutes par épisode (et il y en eu 385 !) non écrit, donc basé sur une improvisation interprétée par des sous-comédiens. Et 58 minutes d’impro sur un thème genre « vous avez invité des amis à dîner, mais vous vous apercevez que, dans vos placards, il n’y a plus qu’une petite boîte de thon », c’est long !

Quel rapport avec Apnée, me direz-vous ? C’est très simple : ils ont voulu refaire le film de Benayoun (probablement sans le connaître) et ils n’ont réalisé qu’un épisode de Voisins, voisines en (encore) pire !

C’est de l’improvisation sans talent, c’est hystérique et mal fait et on est gêné pour Olivier Saladin et Claire Nadeau, égarés dans une interminable séquence de cette daube hystérique.

Ce ne sont pas les premiers à avoir fait un n’importe quoi très très chiant et ce ne sont probablement pas, hélas, les derniers, mais ils font, à coup sûr, partie des moins doués.