lundi 21 juin 2021

Les Apprentis

 

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Les Apprentis (1995) de Pierre Salvadori


Antoine est jeté dehors par Valérie, « la femme de sa vie ». Il s’installe chez Benoît où il fait la connaissance de Fred. Comme Benoît n’est jamais là, Antoine et Fred restent dans l’appartement qui appartient à la grand-mère de Benoît. Ils n’ont pas d’argent, pas de boulot ; Fred ne sait rien faire et Antoine est hypocondriaque et maniaco-dépressif.

 Bientôt, ils vont devoir déménager, car l’appartement qu’ils occupent a été mis en vente. Pour sortir de la mouise, ils vont tenter un casse.

Quand on voit Les Apprentis, on comprend le succès qu’il a remporté et ce succès rassure. Assez fantasque quant au scénario (très soigné, par ailleurs), sa réalisation est très rigoureuse.

D’un humour constant, elle se permet même des pointes d’humour surréaliste assez réjouissantes : Fred est tombé amoureux d’une jeune fille qu’il imagine pratiquement virginale et lorsqu’il découvre qu’elle n’est pas tout à fait ce qu’il croyait, la vitrine du pressing qui se trouve derrière lui tombe en morceaux.

Et le film est tout entier fait de ces petits détails drôles et attendrissants. L’interprétation est parfaite : Cluzet est égal à lui-même et Depardieu (Guillaume) n’a été aussi bon qu’une fois, dans Cible émouvante, du même Salvadori.

 

 

 

 

 

 

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