samedi 9 avril 2022

True Romance

 

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True Romance (1993) de Tony Scott


Clarence, un jeune amateur de films de Kung Fu, rencontre Alabama. C’est le coup de foudre. Ils passent la nuit ensemble, mais au matin, Alabama avoue à Clarence qu’elle est simplement une call-girl payée par le patron de Clarence comme cadeau d’anniversaire. Double circonstance atténuante : Alabama est débutante et elle est tombée amoureuse de son client.

En allant récupérer les affaires d’Alabama chez Deal, son maquereau, Clarence se voit contraint de tuer celui-ci et, dans l’affolement, prend une valise de cocaïne au lieu de celle de sa « fiancée ».

Les deux jeunes gens sont obligés de fuir après s’être mariées.

On se demande si Tarentino n’est pas le cinéaste d’un seul scénario, celui de Pulp Fiction, réalisé un an après ce film-ci.

Dans True Romance, on retrouve les mêmes ingrédients : humour déjanté, violence extrême et galerie de personnages nombreux interprétés par des stars.

Mais ici, l’humour est poussif, la violence hystérique et les personnages complètement inconsistants : Samuel L. Jackson n’apparaît que deux minutes à l’écran, Gary Oldman (grotesque) dix minutes, Dennis Hopper (léthargique) une dizaine de minutes aussi, Christopher Walken cinq minutes, Brad Pitt peut-être cinq minutes en tout et Val Kilmer même pas une minute. Ces petits caméos sont aussi inintéressants que dans un film de Lelouch. Seuls exceptions, les « héros » (un bien grand mot) sont présents tout le long du film : ce couple de cons (il faut dire qu’ils en tiennent une couche) est interprété (plutôt mal) par Christian Slater (très mauvais) et Patricia Arquette (à peine mieux). Aux commandes de ce « coup », la réalisation est assurée par le frère pas très doué de Ridley Scott, Tony. Quand on pense que cette chose fut, un temps très bref, un film-culte aux Etats-Unis, on a tendance à désespérer.

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