Trois mondes

 

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Trois mondes (2012) de Catherine Corsini

 Al enterre sa vie de garçon avec ses deux copains Franck et Martin. Ils sont complètement saouls et Al conduit la voiture.

Il renverse un inconnu et repart sans s’arrêter. Juliette a tout vu depuis sa fenêtre et elle appelle une ambulance.

Comme l’inconnu n’a pas de papier, elle est obligée d’enquêter pour retrouver des proches de l’accidenté.

Il était roumain, père d’un bébé et marié à Véra. Juliette aide Véra dans ses démarches.

Nonobstant trois excellents interprètes (Raphaël Personnaz, Clotilde Hesme et Arta Dobroshi), entourés de non moins excellents seconds rôles (Adèle Haenel, Jean-Pierre Malo, Reda Kateb, Allan Aumard), le film est très loin d’être inoubliable.

Il plait, il commence assez bien et le rythme semble bon, mais ça ne dure pas. Tout ralentit, tout se traîne et la démonstration devient franchement pataude.

On se surprend à chercher à deviner ce qui va se passer et on a souvent raison (c’est mauvais pour le film, ça !).

Ça se regarde sans déplaisir avec un léger ennui et puis ça s’oublie.